
J’ai rencontré un jardin
J’ai rencontré un jardin, dedans un jardinier qui s’entretient avec la nature. 1000 m carré ou plutôt 1000 m polygonal, peut être plus peut être moins, c’est pas ou peu important.
Ce jardin est habillé de terrasses, de murs en pierres sèches, de haies sauvageonnes, d’arbres fruitiers trop vieux pour donner mais trop bien pour y habiter, de prairies et parfois d’échappées des jardins que l’on garde pour une floraison en continue.
Il y a dans ce jardin, une lumière tamisée, un vent léger, un écureuil, un pic vert, un gros bec et des couleuvres vertes et jaunes ou à collier. Il y a les chauve-souris qui s’engouffrent parfois dans les chambres aux fenêtres ouvertes, la nuit. Il y a une diversité et depuis 3 ans il y a … les moustiques tigres.
On cherche les lieux de ponte, on cherche et on trouve. Le jardinier se sent attristé. Il y a de cela longtemps, déjà 15 ans, il souhaitait aménager un point d’eau, il a acheté car conseillé une coque de bassin. Dans un sol rocailleux calcaire afin de participer à un réseau de mares, il a pensé bien faire avec cet aménagement. Il y voit malgré sa petitesse des grenouilles, des libellules, une jeune couleuvre et de nombreuses syrphes, papillons ou autres hymenopteres venant boire ou se dorer la pilule.
Mais depuis peu, il y a un problème, un problème de malfaçon. Il y a sur cette mare artificielle des terrasses pour y implanter des végétaux, des goulottes qui s’assèchent très vite car le sol bouge et déséquilibrée l’eau balance à droite laissant à gauche des réservoirs d’eau qui chauffent, des réservoirs isolés de la mare et des prédateurs potentiels, des réservoirs à moustiques tigres.
Il faut réagir mais de cette histoire le jardinier sait qu’à vouloir faire pour la nature contre nature, il y a des actions qui nous échappent et qui nous montrent du doigt que imiter n’est pas si facile











