Quand la nature n’est plus

😳😳😳 Que se passe-t-il ? Quand la nature s’invite dans nos mains, les mésanges ont elles un message 🤔 ?

Il faisait gris, froid, humide. L’automne lyonnais s’installe. Nous étions réunis lors d’une formation auprès de la Ville de Lyon au centre d’une prairie fauchée-exportée, dans le jargon des jardiniers.

Nous observions les scabieuses, Knauties et autres « indomptables » encore en fleurs sur le liseré autour de la ganivelle inaccessible aux engins de coupe. Une expression de résistance, une alerte aux jardiniers pour laisser plus longtemps cet espace aux récalcitrants butineurs d’automne et/ou à ceux qui auraient aimé vivre cette saison en haut des tiges attendant l’accalmie du printemps pour continuer l’histoire de la vie. On cherchait quelques insectes mais interrompus par une nuée de mésanges charbonnières « s’amusant » à effleurer nos crinières, bonnets, capuches pour s’approprier nos mains vides et repartir. Les bras gesticulant des paroles sur le Vivant et comme un clin d’œil celui-ci vient à nous.

Que dire ? L’inquiétude dans nos yeux autant que l’émerveillement. Après la venue d’un écureuil quémander à manger, les mésanges crient famine prête à amadouer l’homme d’un régime inapproprié. C’est questionnant, c’est bouleversant, est ce ça aussi le changement ?

Suite à cette parenthèse non fermée nous poursuivions notre chemin pour réfléchir sur les bases de la gestion différenciée écologique et comment jardiner les 3 classes de gestion afin que la classe Nature puisse déborder, s’intégrer par tâche, virgule, en continue sur les 2 autres classes. Ne plus cloisonner mais inviter un mélange des 3 au même endroit afin que l’urbain doucement accepte l’herbe folle des jardins en mouvement, des jardins du Vivant.

Une magnifique formation avec des jardiniers et techniciens qui s’inscriront dans mon palmarès top 10.

Bravo à eux !!!